Occident Espace Centralisé Géostratégique et Pays Tiers Déphasés par les Montagnes Russes


Said El Mansour Cherkaoui – California – 15 Janvier 2021

Pétrole et Economie Mondiale: Energie de Crise, Implosion du Libéralisme, Croissance de Dettes Publiques
Sommaire:
La présentation ici reste instructive et révélatrice d’une réalité qu’il convient d’aborder de l’intérieur du pays et non du point de vue de ces institutions financières internationales qui ont leurs propres motivations dans leur soi-disant constat et leurs recommandations qui sont restées tordues par l’intérêt et l’égoïsme. -la promotion des solutions et des services qu’ils proposent ainsi que la ligne de crédit qu’ils ouvrent aux pays membres de leur organisation.
Le Modèle de Gouvernance c’est une étape et non la finalité dans le développement d’une économie nationale et des entités institutionnelles locales, régionales et nationales.
Lorsqu’on fait des choix libéraux au niveau de la gestion économique et financière du pays que l’on oriente vers l’extérieur et que l’on exposé à tous les aléas de la conjoncture internationale dans laquelle nous ne possédons aucun levier et dont les défis nous accablent même au niveau de nos équilibres et balances extérieures nous obligeant à vouloir attirer des capitaux que l’on emprunte à des taux usurier et variable pour le long terme et pour lesquels on continue d’en payer des intérêts sans réussir à extraire même pas des amortissements, comment dans un tel environnement déséquilibré, extraverti et déstructuré par rapport aux réelles dimensions d’un développement national tel que la Turquie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et j’en passe comment pouvez vous parler de MODÈLE DE GOUVERNANCE.
Le Monde des Crises, il est intériorisé dans nos propres régions, notre propre structure de valorisation du capital étranger, nos propres choix stratégiques cherchant l’alliance a court terme avec des pertes long terme disruptive de toutes tentatives de développement sectoriel.
Cas d’Etude du Maroc dans l’Economie Mondiale
C’est incroyable mais vrai, les Etats qui ont réussi leur take-off et se trouvent actuellement a la fête et a la tête du peloton des retardataires concentrent tous leurs efforts a s’extirper des entailles de la Banque Mondiale et les tenailles du Fonds Monétaire International alors que le Maroc continue de se faire forger des sabots de fer a cheval qui deviennent des entraves d’acier au pied empêchant le Maroc de marcher droit comme les ailes géants de l’Albatros sur le pont d’un navire qui chavire.
Ces Maréchaux-ferrants de ces groupes financiers basés a Washington et a New York ont tapé le fer sur l’enclume de économies des pays en voie de développement et par cela même mondiale. Ils amplifient le vacarme et le désastre et ont amplement dévoilés leurs jeux et leurs manigances qui n’ont rien donné au Maroc depuis les deux Gouvernements presque contemporains de Abdellah Ibrahim et de Juscelino Kubitschek de Oliveira que furent respectivement marocain et Bresilien.
Actuellement, entre autres c’est la Zambie serait la prochaine victime de cette politique de serrer la ceinture au milieu d’une récession internationale, quel gâchis par ces experts de pacotille qui imposent une rigueur budgétaire au détriment des besoins du peuple juste pour se faire du pognon sur leurs dos et rembourser les investisseurs étrangers.
Les Montagnes Russes de l’Inflation et le Carrousel de la violence financière tournent avec la même musique sans changer de place.
Wake up Morocco Wake up before it will be late again like 1912 with the Banque Nationale et des Pays Bas Endettement qui dure jusqu’à présent comme un cercle vicieux et un domino effect pour les balances et les comptes extérieurs du Maroc.
Détail de l’actualité
Madame Nadia FETTAH s’entretient avec deux hauts responsables de la Banque Mondiale
Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Economie et des Finances, a reçu, le vendredi 9 décembre 2022, Madame Mamta MURTHI et Monsieur Riccardo PULITI, respectivement Vice-Présidente pour le développement humain et Vice-Président pour l’Infrastructure au Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de la visite de travail au Maroc qu’effectuent les deux responsables de la Banque du 5 au 9 décembre 2022.
Madame Nadia FETTAH s’entretient avec deux hauts responsables de la Banque Mondiale : 09/12/2022
Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Economie et des Finances, a reçu, le vendredi 9 décembre 2022, Madame Mamta MURTHI et Monsieur Riccardo PULITI, respectivement Vice-Présidente pour le développement humain et Vice-Président pour l’Infrastructure au Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de la visite de travail au Maroc qu’effectuent les deux responsables de la Banque du 5 au 9 décembre 2022.

Lors de cette rencontre, Madame FETTAH a passé en revue les principaux chantiers de réforme engagés par le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Que Dieu L’assiste, dans les domaines du développement humain et des infrastructures,.
A cet égard, La Ministre de l’Economie et des Finances a souligné le caractère résolument social du projet de Loi de Finances 2023, qui s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Gouvernement pour la mise en œuvre des grandes réformes sociales telles que la généralisation de la couverture sociale et la réforme du système éducatif.
Les échanges avec les deux Hauts responsables de la Banque mondiale ont également porté sur les grandes ambitions affichées par le Maroc dans les secteurs des énergies renouvelables et des infrastructures et les moyens de les concrétiser.
Dans ce cadre, les représentants de la Banque mondiale ont fait part de la disposition de cette Institution à accompagner les stratégies pertinentes lancées par notre pays, tout en soulignant le rôle de modèle que peut jouer le Maroc pour les autres pays africains dans ces domaines.
L’économie marocaine marocaine malgré tous les efforts entrepris et les réformes mise en place, elle demeure vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale a tous les niveaux et en réaction aux soubresauts des pays avec lequel le Maroc entretient que cela soit leur origine, leur nomenclature et leur valeur intrinsèque ou ajoutée.
Ce principe de réciprocité se base aussi sur la construction de bases solides nationales qui frôlent l’autosuffisance si ce n’est au moins l’indépendance authentique économique basée sur l’application d’une stratégie de développement dont l’orientation et l’objectif est effectivement la construction d’une souveraineté nationale doublée d’une dignité sociale consolidée par l’appartenance à un système démocratique accordant une reconnaissance aux citoyens et aux citoyennes dans le respect des valeurs profondes de la société marocaine tout en introduisant les avantages de l’évolution technologique innovante et non celle de la consommation libéralisée élitiste et destructive.
Lorsque le Maroc pourrait accéder à de telles hauteurs, nous pouvons à ce moment mieux défendre notre intégrité marocaine dans son ensemble, y compris la territoriale et cela en mettant en avant nos acquis pas seulement l’installation de compagnies ou d’opérations qui en fin de compte ne relèvent de stratégies internationales n’ayant aucune origine au Maroc, ne faisant pas partie d’une structure nationale pouvant faire partie de créneaux et de secteurs synergiques favorisant la transmission du know-how, l’implantation d’unités stimulant la recherche et le développement favorisant l’avance technologique, robotique, opérationnelle avec des retombées bénéfiques sociales, économiques et financières.
C’est de telles résultantes qui seront favorable au développement authentique du Maroc puisque l’économie marocaine doit être présentée par les pouvoirs publics, comprise par nos partenaires sociaux et commerciaux et approcher par les investisseurs nationaux et étrangers comme une seule et entière entité et non juste un espace marchand dans une stratégie internationale ou globale qui est a la recherche d’usine tourne-vis d’assemblage ou de consommateurs novices des gadgets et des produits agricoles et alimentaires génétiquement modifiés et cancéreux.
Je vous cites des publications de l’Etat Marocain et ses organes pour vous permettre de méditer sur les termes officiels décrivant une politique gouvernementale qui nous a amené à ce débat et à ce traitement de la question de notre intégrité nationale par la Suède et autres.
C’est effectivement cette politique suiviste aveuglée par le gain immédiat et produisant une lame coupante à double tranchant, acquérir des supports pour toute notre intégration internationale tout en sabordant nos ressources nationales. Une stratégie à double facette en premier d’obédience ultra-libérale qui continue de conditionner le minage et la destruction des bases d’un développement digne de la personnalité citoyenne marocaine et cela dans le respect à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales que l’on peut aisément discerner dans les propos défendus et promus par les centres de la pensée et de la décision nationale marocaine:

« Une politique de libéralisation économique entamée depuis mi-1980, consacrant l’insertion du Maroc dans les courants d’échanges et d’investissements internationaux comme choix stratégique irrévocable. » C’est en ces termes qu’est introduit la publication intitulée:
« LES ACCORDS DE LIBRE ÉCHANGE CONCLUS PAR LE MAROC: INCIDENCES SUR LA COMPÉTITIVITÉ GLOBALE DU PAYS ET VOIES D’OPTIMISATION »
Publiée par Mohammed Tawfik MOULINE Directeur Général, Institut Royal des Etudes Stratégiques
CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL & ENVIRONNEMENTAL RABAT, 23 MAI 2013. Source: http://goo.gl/rH6EEZ
Une autre publication, cette fois-ci du Ministère de l’Economie et des Finances:
« La politique commerciale extérieure du Maroc Une esquisse d’appréciation » publiée en Mai 2008
Cette publication introduit l’analyse avec la déclaration suivante qui est du même ton que la précédente:
« A l’heure actuelle, l’ouverture et la libéralisation commerciales à l’échelle internationale sont devenues des choix irréversibles. La mondialisation croissante de la production, rendue possible grâce à la décomposition des processus productifs et à l’essor sans précédent de l’innovation technologique, a fait du commerce extérieur un pilier central de la croissance et une source de richesse incontournable. »
Source
L’une des fondements essentiels de toutes stratégies d’entreprises ou d’un ensemble d’entreprises et même au niveau de toute une région ou d’un pays, surtout de taille et de dimension entrepreneuriale et économique tel que le Maroc, ne sont pas canalisées et façonnées par des visions futures ou même sont pourvues de réponses concurrentielles se projetant dans le futur de la concurrence des autres entités externes ou locales. Les stratégies concurrentielles optimales et efficaces demeurent concentrées sur la provision de parades et de solutions adéquates en fonction de l’évaluation de l’environnement concurrentiel courant et présent et donc elles ne tiennent pas compte des stratégies potentielles futures des concurrents.
Dans le cadre de cette approche, les déclarations ci-dessus mentionnées demeurent une expression d’une visée politique apaisante de marchandage et de garantie pour amadouer et attirer des capitaux étrangers et les crédits octroyés ainsi que les aides sous toute forme mais qui demeurent hésitants par rapport à leurs propres évaluations du risque politique au niveau de la juridiction et de l’institutionnalisation des garanties pour le rapatriement et le réinvestissement de ses valeurs. En effet, « le risque politique » se réfère aux risques politiques et d’affaires économiques qui sont propres à un pays spécifique, ce qui pourrait entraîner des pertes d’investissement inattendues.
En effet, l’analyse du risque politique est dorénavant conduite par des sociétés d’assurances étrangères et même des milices privées offrant leurs services de protection et d’entraînement martial. risques associés au transfert de change, au non-paiement souverain, à l’ingérence politique, à l’interruption de la chaîne d’approvisionnement, aux régimes juridiques et réglementaires, à la violence politique, à la facilité de faire des affaires, à la vulnérabilité du secteur bancaire ou encore à la capacité des gouvernements à stimuler la relance budgétaire.
Personnalité propre à nous provenant d’une stratégie nationale de développement de nos propres potentialités humaines, naturelles et autres ressources dont le Maroc est le dépositaire humain.
Oui notre capital humain n’est point mis en condition et dans des circonstances pouvant favoriser et émanciper ses propres atouts dans un cadre orienté vers l’accroissement de ses richesses intrinsèques et utilisant l’apport extérieur juste comme une forme de canalisation de l’énergie correspondance et doté le Maroc par la de formes de réponses, d’ajustement et d’adaptation appropriées aux circonstances et aux conjonctures passagères de ce marché international dont les excès et les aléas actuellement accroissent la déformation et la déviation de nos propres forces.
L’infrastructure doit être une partie intégrante modulée sur les besoins mêmes de complémentarité et de diversification régionale tout en servant l’intégration territoriale, économique et financière. En somme, la réelle infrastructure est celle qui construit les bases sociales d’amélioration des conditions de vie des plus démunies et des couches les plus défavorisées. Cette concentration sur les besoins réels de telles couches sociales procure le stimulant social de base et adéquat pour la propagation du développement sociétal dans toutes ses manifestations économiques et financières ainsi que éducationnelles.
On ne peut construire une infrastructure dans un espace démuni de support social et n’ayant pas une valeur économique et financière qui pourrait contribuer à son propre maintien et à son amélioration. On ne peut non plus promouvoir un progrès économique en se basant sur la seule modification ou amélioration de l’infrastructure, mettant seulement en avant sa juste utilisation bénéfique et les avantages économiques et financiers fournis à des secteurs prédéterminés et dont la portée en définitive reste limitée dans l’espace social.
Autre part, l’infrastructure n’est qu’un maillon dans la mise en place d’une chaîne de liaison réciproque doublée d’une courroie de transmission stimulatrice des autres pôles régionaux de croissance. Dans cette optique, l’infrastructure tend à faciliter la réalisation d’une complémentarité opérationnelle et productive tout en permettant la coordination de leurs inputs dans l’approvisionnement de l’économie nationale. Dans cette perspective, les données de la logistique doivent être développés en parallèle à la modification et à la modernisation de l’infrastructure. Dans ce cas précis, la logistique devient le dénominateur commun et le cerveau dans la distribution et l’organisation des vecteurs de cette infrastructure. C’est effectivement par un tel processus logistique d’intégration et d’identification des multiples aspects de l’infrastructure que la finalité de toutes les initiatives entrepreneuriales deviennent centrées sur la création des emplois.
La croissance et le développement de l’emploi dans les régions intérieures, les régions perdues dans la cartographie utile, les enclaves portuaires et des façades maritimes dépendent en premier de l’imbrication des pouvoirs publics locaux et régionaux avec les décisions gouvernementales à l’échelon national. Pour cela, toute inclusion des efforts régionaux et nationaux doivent se vêtir et cibler le renforcement d’un Patriotisme Économique et réduire l’impact des organismes internationaux et l’impact des investissement étrangers directs et indirects dans la direction des décisions et des affaires des pouvoirs publics.
Capital Étranger et Insertion dans le Marché International
Les Etats Unis d’Amérique détrône la France et prennent la position du premier Investisseurs au Maroc
U.S. TAKES THE FIRST SPOT AS DIRECT INVESTOR IN MOROCCO
December 12, 2022 Said El Mansour Cherkaoui
https://triconsultingkyoto.com/2022/12/12/us-morocco-trade-and-investment/
Pour évaluer l’impact des capitaux étrangers dans le devenir d’un pays, la France nous sert ici d’exemple vu son importance historique dans l’appropriation des investissements réalisés au Maroc et vu qu’elle est en même temps un espace ouvert aux investisseurs étrangers. Cette ouverture de la France aux flux des capitaux étrangers s’était accrue à la suite de la reconstruction de l’Europe par le Plan Marshall et durant les premières hésitations de l’intégration du marché commun. Cette double évolution dépendante avait favorisé la création d’un «fossé technologique» entre les États-Unis et l’Europe à travers de la Multinationalisation et l’internationalisation de la production, la distribution et la conceptualisation des produits manufacturés et de consommation courante.

Au lendemain de la mise en place du modèle d’industrialisation de masse promu par les États-Unis en Europe et au Japon au niveau de la productivité industrielle, les investissements étrangers directs d’origine des États-Unis imposèrent une nouvelle dimension à la division internationale du travail et à la localisation géographique des productions ayant plus de valeur ajoutée. Jean-Jacques Servan-Schreiber en fait déjà son cheval de bataille dans son fameux ouvrage «Le Défi Américain», paru en 1967, et qui reste même aujourd’hui le plus gros succès de librairie pour un essai politique.
Malgré ce cri d’alarme de JJSS, certains continuèrent de clamer haut que « La France a amplement bénéficié de ces atouts (entrepreneurial, niveau de productivité, haut niveau technologique) en attirant des investisseurs étrangers. Elle a pu ainsi compenser le manque d’investissement au sein de son propre marché. Cela explique pourquoi les étrangers détiennent presque 50% du capital des entreprises qui composent le CAC 40. Les investissements étrangers constituent donc un soutien important à l’économie française.» 2
En réalité, la France dans son élan mondialiste n’a fait qu’aggraver le niveau de sa dette publique, la dégradation de son équilibre commercial et l’accentuation de son taux de chômage.
Par contre, en Chine et aux États-Unis, la stratégie poursuivie traduisit une volonté et une politique manifeste favorable à l’émergence de champions nationaux dans les secteurs d’avenir. Le gouvernement chinois, dans son but affirmé de créer des champions nationaux, susceptibles de concurrencer les multinationales étrangères, accorda des aides aux groupes leaders, notamment en prenant des mesures pour faciliter les prises de contrôle d’entreprises étrangères par les sociétés chinoises.
Alors qu’au sein de l’Union Européenne, chaque pays favorisa la constitution de grands conglomérats financiers, associant activités bancaires et assurance pouvant à l’époque rivaliser avec ceux des États-Unis et du Japon. Ces champions nationaux ont reçu, pour mission implicite de leur gouvernement respectif, de maintenir des centres de décision considérés comme stratégiques en matière financière sur le territoire national. Fondamentalement, la constitution de champions nationaux est en rupture avec la politique de concurrence de la Commission Européenne qui vise au contraire à réduire les aides publiques aux entreprises, considérées comme des subsides.
Dans cet environnement, «Le patriotisme économique est généralement perçu comme une invitation faite aux acteurs économiques tels que l’État, les consommateurs ou les entreprises, à favoriser les activités nationales. […..]. Trois grandes stratégies confirment le souci des États de maintenir des relations durables de confiance avec leurs entreprises nationales.” 3
Aux États-Unis, l’instauration d’un “Small Business Act” permettant de garantir plus de commandes publiques aux Petites et Moyennes Entreprise et d’accélérer la recherche-développement et l’innovation dans ce type d’entreprises. En effet, le Small Business Act réserve un pourcentage significatif des marchés publics, civils et militaires aux PME américaines.
La concurrence mondiale s’était aussi globalisée avec l’émergence des nouveaux blocs économiques et d’économies émergentes et par la mise en place d’union douanière doublée de signature de traités de libre-échange qui obligea les États des pays avancés d’imposer directement et indirectement le maintien sur le sol national des centres de décision majeurs et la maîtrise d’activités et d’entreprises sensibles, indispensables à la préservation de la capacité de décision de l’État. Dans certains cas et pour ne point renier leurs engagements commerciaux du libre-échange, des barrières administratives furent ébauchées au niveau des douanes nationales par des États afin de retarder l’importation des produits manufacturés considérés comme concurrentiels à leurs industries naissantes.
L’intérêt national prime sur les conceptions libérales et d’ouverture économique. Ce qui apparaît décisif aujourd’hui pour un État, c’est d’attirer, dans le pays, des centres de décision économiques et de conserver ceux qui y sont implantés de longue date. Cet objectif s’avère essentiel pour l’indépendance et la sécurité nationale mais également pour le développement de l’emploi et des industries adjacentes. Les activités de recherche et de développement se situent souvent dans le même lieu que le siège de l’entreprise.
Le Développement Durable au Maroc à la Méthode Brésilienne:
L’Afrique toute entière est actuellement dans une phase critique pour élaborer et mettre en place des stratégies de développement durable basées sur des vecteurs et des pôles tournés vers le renforcement d’un patriotisme économique, une nationalisation financière et une solidarité sociale nationale et “périphériquement” régionale et limitrophe. Le Maroc demeure le phare dans cette transition vu sa proximité géographique de l’Europe et la diversité de ses régions ainsi que leurs disparités affligeantes.
Pour cela, la régionalisation ne doit pas devenir le moyen d’accentuer les déséquilibres, mais un moyen de mise en valeur des ressources locales et régionales en réponse aux besoins nationaux d’un développement durable et nationalement “sustainable.”
Une décentralisation adéquate doit en effet mettre fin aux enclaves économiques et même culturelles héritées des besoins d’antan de la conquête de l’espace et un conséquent contrôle social. Une telle régionalisation d’ordre colonialiste avait accentué l’existence entre deux Maroc “l’utile et le Rebelle Inutile” ce qui avait favorisé l’émergence d’enclaves économiques disparates et inégale mais soudées par leur niveau de contribution dans l’exportation des biens de consommation courante et des produits agricoles et miniers. L’industrialisation n’était point ancrée dans les exportations ni dans une stratégie de développement d’ordre national; elle devenait même une victime de la politique de substitution aux importations prônée au Maroc par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Par ce biais, on chercha à imiter le Modèle Brésilien du milieu des années cinquante sous la présidence de Juscelino Kubitschek .
“Pour répondre à cet enjeu, les autorités brésiliennes ont pris deux décisions qui allaient modifier le cours de l’histoire du pays et avoir des conséquences imprévisibles à l’époque. La première fut d’accélérer l’industrialisation de l’économie nationale par le biais d’une politique de substitution aux importations dirigée par l’état. La seconde fut de promouvoir de manière volontaire la colonisation de l’immensité occidentale du territoire national. La relance de la Fabrique nationale de moteurs (FNM), l’Institut technologique de l’aéronautique (ITA) et le Centre de technologie aéronautique (CTA), Petrobras, l’inauguration de Brasília et les « 50 ans en 5 » de l’épopée jus célinienne sont devenus les symboles majeurs de ces temps nouveaux” 4
Face à de telles imitations, la structure nationale marocaine doit négocier, en tant qu’une entité nationale avec ses propres besoins régionaux. Le Maroc devrait intervenir sur le marché international en mettant en avant ses propres conditions et les facilités de son insertion dans l’économie internationale et la nouvelle division technologique internationale du travail et de la consommation adjacente.
Cette nouvelle stratégie nationale doit ne pas se concentrer sur les seules décisions purement économiques et relever ainsi des instances correspondantes, elle doit surtout englober en son sein tous le ministères concernés tel que les affaires diplomatiques, financières, économiques, culturelles et sociales au Maroc. Cette commission multilatérale doit être investie d’une légitimité de mener des négociations et d’imprimer un rythme de réalisations à chacune de ses constituantes selon son domaine d’application avec une approche complémentaire et cohérente avec le reste des autres représentations ministérielles constitutives.
“Pour tenter de renforcer le poids du Brésil dans les négociations internationales, le ministère des Relations extérieures décida de prendre ses distances avec la priorité traditionnellement accordée au dialogue avec l’Europe et les États-Unis, et de privilégier les relations avec les grands partenaires du monde en développement. L’objectif était d’apparaître comme un médiateur indispensable entre le Nord et le Sud en devenant un porte-parole audible des pays émergents et en développement. ….[A travers la poursuite d’une telle politique internationale. le Brésil avait réussi à s’affirmer tel qu’] axe central en Amérique du Sud et acteur « global » en tant que médiateur Nord-Sud: il ne s’agit plus simplement de chercher l’autonomie par la participation mais de prendre part aux décisions.” 5
Le Maroc devrait étudier de près l’expérience brésilienne comme celle de la Chine et corriger certains de leurs excès et adapter certains de leurs acquis pour en faire une donnée essentiel de sa stratégie de développement national. Dans cette vision, la mise en valeur des ressources, tant naturelles, humaines que financières si ce n’est renouvelables doit être et stimulée par une croissance économique que les autorités locales, régionales, de tutelle et l’état Central doivent en être les garants et les pourvoyeurs à travers leur engagement solidaire et constitutif.
Cette contribution directe est complémentaire en essence et basée sur une distribution équitable et proportionnelle tant au niveau de la participation et l’apport mais aussi sur le plan des retombées et des récompenses y compris l’installation locale des vecteurs et des créneaux porteurs. Cette croissance économique demeure d’ordre nationale mais en fait elle est d’origine régionale.
La réalisation de cette croissance économique doit favoriser en premier le renouvellements des structures nécessaires à sa traduction sociale et politique, la formation des cadres et la qualification technologique de la main d’œuvre, l’attrait et la réalisation des investissements d’infrastructure et la légalité des opérations adjacentes et conséquentes.
L’État Central doit se réinvestir d’un rôle primordial dans l’instauration d’une discipline fiscale, légale et constitutionnelle afin de réglementer et de régler la création et l’insertion ainsi que le contrôle d’un ordre effectif et discipliné entre les objectifs, les ressources et les priorités au niveau des dépenses budgétaires.
Ce rôle de l’État doit aussi favoriser l’émancipation les réelles potentialités des régions afin de les dégager de leur assujettissement au rôle folklorique en tant qu’industrie conjoncturelle et séduisante pour les seuls besoins d’attirer les devises. Les devises doivent provenir de l’insertion directe de la région dans le tissu national industriel et de leur participation directe dans le développement de leurs propres canaux de distribution et de communication avec la demande internationale par l’établissement de pacte bilatéraux avec des régions des autres pays, en tout premier les pays limitrophes.
Internationalisme Robotique et Création Selective d’Emploi Logistique

On chante le chantre de l’intégration dans le marché international, on ne tarit pas d’éloge vis à vis de la prochaine propulsion magique et le potentiel statut de pays émergent pour le Maroc et on construit des usines d’exportation de voitures Made by Robots dont les voitures et les produits initialement prévus se faire écouler sur le marché national prennent la dérive et se dissolvent dans les oligopoles internationaux et l’écoulement sur le marché Européen alors que d’autres ne sont que des chasseurs de primes s’implantant au Maroc comme moyen de survie face à la concurrence acharnée internationale tel que Bombardier.
Un fabricant d’avion “Bombardie” dont l’implantation au Maroc pour certaines pièces détachées de ses frégates aériennes en fut motivée que par le bas coût des salaires et l’abondance d’une main-d’oeuvre docile et surtout les facilités fiscales, de rapatriement des profits et les crédits accordés sur place avec des taux préférentiels battant toute concurrence et donc sans aucune mesure avec ceux pratiqués dans les pays occidentaux. En somme, une répétition de Club Med qui débarquait au Maroc les mains dans les poches, les pieds au soleil et les poches vides pour se les remplir et construire des parcs d’attraction de touristes aux frais du contribuable et des droits économiques des citoyens Marocains. On servait de soupape des groupes internationaux dans leur tentative de délocalisation pour échapper aux contrôles des mouvements de leurs capitaux et leurs investissement et aux impositions lourdes et les conditions draconiennes mises en place par les États occidentaux afin d’endiguer les excès et les abus accomplis durant certaines administrations par des Chefs d’entreprises ayant achetés des faveurs au sein même des Chancelleries présidentielles et gouvernementales. Lobbyisme oblige et contributions dans les caisses des partis politiques fraya un chemin vers de telles destinations et manipulations des rouages des États occidentaux.
Le Maroc: Indépendance Nationale Politique et Intégration Économique
Depuis l’indépendance et à part quelques phases de réflexes nationalistes, les gouvernements successifs marocains possèdent la caractéristique de vouloir trop amadouer les investissements étrangers et la poursuite d’une politique économique d’obédience libérale. Une parenthèse fut ouverte au lendemain de l’indépendance par la poursuite d’une politique économique nationaliste qui sous l’impulsion de l’intervention de l’État favorisa la structuration industrielle moyenne et le renforcement des bases économique d’une nouvelle classe bourgeoise transitant des Kissariyates aux usines de textiles et au système bancaire.
Au lendemain de l’indépendance en 1956, le Maroc était dépourvu d’un tissu industriel. Il était à court d’une véritable classe d’entrepreneurs, ainsi que de capitaux privés. Les pouvoirs publics marocains ; tout en ayant conscience de la fragilité du tissu économique marocain et de son incapacité à faire face à la concurrence internationale, ont pris en charge l’ensemble des investissements d’infrastructures et d’industrialisation. Il était important et crucial de prendre l’économie nationale en main et la développer à l’abri de la concurrence étrangère.
Une politique d’import-substitution s’est alors imposée. Ce choix a été renforcé par les prix de phosphate et l’abondance des disponibilités monétaires internationales dans les années 70. Cette politique est fondée sur le développement des exportations afin de permettre une intégration dans le marché mondial, tout en veillant sur la protection de l’économie nationale de la concurrence étrangère sur son territoire (droits de douane, contrôle de change…). L’objectif de cette politique était le développement du tissu économique national et la promotion de la croissance.
Cette orientation suppose une politique interventionniste de l’état qui se prononcera tuteur sur l’économie, en combinant les initiatives privées et publiques, avec une prédominance de l’investissement public. Il s’agit d’une politique d’expansion qui nécessite une politique monétaire souple et un déficit budgétaire important. A partir d’une perspective générale, la politique d’import-substitution a permis de renforcer le tissu industriel, et dans un sens, l’émergence d’une bourgeoisie nationale dynamique.” 6
Ces choix économique d’orientation libérale peuvent être compris au sein d’une structure économique ayant été forgée durant de longues décennies, si ce n’est siècle, par la concurrence et par la participation d’un processus de concentration des capitaux et de l’appropriation des outils de production par des investisseurs divers et issu d’une base sociale diversifiée et aussi par l’existence de marchés ayant la dimension et le pouvoir d’achat capable de stimuler la croissance économique et de renouveler par la les conditions nécessaires à la création d’emplois nécessitant une formation continue de haut niveau. Toutes ces enchaînements économiques et leurs compléments financiers au niveau du marché des capitaux et de la capitalisation des entreprises n’ont pas des racines solidement structurées dans la pratique et l’évolution économique du Maroc.
En cela, on peut citer l’évolution du marché financier qui a vu le jour en 1929 au Maroc mais dont la participation effective à mobiliser l’épargne et sa contribution réelle au financement de l’économie ne prit forme qu’à de 1993, au lendemain de la mise en place de la réforme de son cadre réglementaire, En 1999, en pleine crise qui a réduit les fonds entrant dans le Royaume, paradoxalement les autorités gouvernementales multiplient les chantiers qu’elles désignent comme projets de développement.
Malgré les taux enviables de 6,5% de croissance du PIB en 2008, puis 5,6% prévus pour cette année, l’heure n’est pas au relâchement. «Le Maroc, épargné par la crise financière, a été rattrapé par la crise économique», a souligné le ministre de l’Industrie et du Tourisme, Ahmed Reda Chami, lors d’un récent colloque à la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) de subprime international, la depuis lors a la Bourse marocaine, dont un quart de la capitalisation est détenu par des investisseurs étrangers
Un semblant de ces rouages existent au Maroc qui fut nécessité par l’intégration et l’adaptation de l’économie marocaine aux nouvelles exigences de la division international du travail technico-logistiques et aux nouvelles formes sélectives de la circulation et la répartition des investissements directs et indirects étrangers dans l’économie globale.
La vague a tourné dans l’autre sens de la navigation de ces commandants de bord des entreprises occidentales et la bourse devint un lieu ou les intouchables revenaient à la charge pour nettoyer les finances nationales afin d’assainir les obligations et les allocations de l’Etat en tant qu’institution nationale et non
Le Maroc Reste Vulnérable aux Soubresauts de l’économie Globalisée
L’ouverture au capital étranger est encore récente dans les pays qui furent considérés comme en voie de développement. Les multinationales par certains agissements durant les décennies 1960 et 1970 inspiraient la crainte et la méfiance. Durant cette période, la notion de la démocratie était identifiée dans l’existence de régimes militaires ou autoritaires garantissant la docilité des masses ouvrières et la stabilité politique acquise à travers une gestion des affaires publiques par une main de fer. Dès le milieu des années quatre-vingt avec le déclenchement du processus de libéralisation et de privatisation entamé sous la Présidence de François Mitterrand en France, le Maroc emboîta le pas avec plus de détermination pour attirer le capital étranger. En effet, la crise ayant sévi durant la même décennie avait impose même aux États les plus hésitants envers le capital étranger d’ouvrir leurs économies pour stimuler la croissance économique considérée comme l’alternateur dans la création d’emploi.
Cette politique libérale objectivait aussi le réajustement et la mise à jour des entreprises privées locales et de les préparer à la mondialisation. L’autre objectif fut le mais aussi de rééquilibrage de la balance des paiements par l’augmentation des exportations. La somme de ces changements structurels était de favoriser la création et la génération de nouveaux emplois, le changement du statut social des employés en général, et l’arrêt des flux migratoires en particulier.
Les partis politiques ayant gravi les marches des palais parlementaires et présidentiels par crainte de perdre leur pouvoir identifièrent les solutions dans l’attraction du capital étranger telle que le renversement des délocalisations de leurs entreprises, l’octroi d’une compensation à l’insuffisance de l’épargne intérieure, une réduction des taux de chômage devenus élevés et une acquisition de nouvelles technologies ainsi qu’une réintégration dans la division international du travail technologique.
Le Maroc attelé à la locomotive Européenne et caractérisé par une politique économique stigmatisant le suivisme s’était forcé à son tour de devenir le Havre des investissements étrangers en emboîtant le pas a l’exemple français sur la privatisation des entreprises publiques et par l’adoption des mesures d’incitation fiscales et financières et des facilités d’appropriation foncière. Cette stratégie du Maroc en tant d’éléments d’attractivité du capital étranger malgré ses largesses et sa générosité demeure insuffisante vu la dimension économique du marché marocain, le manque de créneaux industriels nationaux servant de moteur et de stimulant à la productivité nationale. la limitation de la circulation monétaire et le manque d’intégration économique régionale vu le dualisme et les déséquilibres existant entre les régions sapant ainsi la création d’un marché national homogène porteur.
En effet, le ralentissement de l’économie mondiale a provoqué une baisse des exportations ainsi que des recettes du tourisme et une baisse attendue de 15% des sommes envoyées dans le pays par les émigrés, évaluées désormais à 4 milliards. Une baisse de régime qui appelle un rapide rebond.
En prenant en considération ces faiblesses structurelles et ces déphasages opérationnels, les pouvoirs publics au Maroc ne pouvaient faire prévaloir l’attractivité de l’économie marocaine en tant qu’une économie porteuse et émergeant possédant ses propres bases de croissance et surtout de développement national dont le capital étranger pourrait investir pour accroître ses profits et étendre ses zones d’influence dans le devenir de toute la région. De même ces lacunes propres au Maroc sapaient les conditions d’attractivité pour le capital étranger, vu que la multiplicité des déséquilibres rendait son rôle moindre et insignifiant dans l’essor et le décollage économique du Maroc.
Caractérisé par un tel environnement, les pouvoirs publics jouèrent la carte d’attractivité en mettant en avant la stabilité politique, la proximité de l’Europe et le lien avec l’Afrique Subsaharienne et la présence d’une main-d’oeuvre docile et à bon marché. L’autre avantage mis en avant par le Maroc revendique le fait d’être l’un des rares pays à avoir un accord de libre-échange avec les États-Unis, la Turquie et l’Union Européenne.
De même, malgré leur relative importance, la politique de privatisation appliquée et les mesures d’incitation fiscale et financière offertes par les autorités marocaines n’étaient pas suffisantes pour attirer les gros calibres et les compagnies les plus performantes de par le monde. De ce fait, cette approche libérale prônée par le Maroc malgré ces faveurs bien qu’elles sont essentielles pour l’attraction du capital étranger; elles demeuraient insuffisantes pour le décollage économique ou pour déclencher un processus irréversible vers un développement durable généralisé du Maroc. Le Maroc est ainsi acculé à innover au niveau de l’attractivité des investissement étrangers directs pour dépasser juste les simples privatisations d’entreprises publiques.
Sans assises fondamentalement nationales, l’économie du Maroc reste cloîtrée dans une situation incongrue et sans alternative nationale visant un développement authentiquement répondant aux besoins d’une population qui attend les retombées d’une indépendance politique soient transformée en gains sociaux ainsi que d’ordre économiques et cela depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Centres Commerciaux – Le Bon Souk Marocain ou le Bon Marché
Le Maroc des Malls ou le Maroc du Mal de Tête Economique, alors que les magasins « les Galeries Lafayette » ont annoncé leur départ, le management de Morocco Mall de Casablanca s’est empressé d’annoncer l’arrivée d’une enseigne « low cost ». Cette enseigne serait les magasins Jacques Tati. Peut être les prochains à rebrousser chemin et prendre le large serait Victoria Secret qui n’aura plus de secret pour personne et à ce moment on pourrait dire que le Maroc perd ses charmes.

A vrai dire, qu’est ce que Galeries Lafayette, Victoria Secret et Tati peuvent vraiment contribuer dans le Développement du Maroc et avoir un impact sur la condition de vie des marocains démunis qui graduellement continue de se dégrader. Galeries Lafayette est le parfait exemple de ces compagnies qui débarquent au Maroc avec le but d’en exploiter les potentialités et d’extraire des profits sans en retour y investir dans les autres domaines de l’activité économique qui sont directement liés à l’essor économique de toute la nation marocaine.

En réalité, le capital étranger et ses investissement directs tend à se localiser dans des secteurs se trouvant dans la périphérie distante des activités centrales et primordiales au développement national. Cette position lui permet de n’être point concerné par les diverses mutations ou bouleversements connus par l’économie locale, régionale et nationale et aussi dans le cas d’un tumulte, il est déjà marginalisé et donc plus apte à se dégager et s’expatrier sans subir toutes les détériorations macroéconomiques affectant l’économie nationale.
“Attirer les investissements directs étrangers (IDE) et tirer avantage de leur présence sur leur territoire est devenu de la plus haute priorité pour les gouvernements, encouragés par la Banque mondiale [Deblock, 2004]. Néanmoins, les efforts déployés dans ce sens n’ont pas abouti?: alors que les investissements étrangers s’orientaient davantage vers les pays développés, les effets que l’on pouvait escompter des investissements effectivement réalisés ne se sont pas matérialisés, dans la majorité des pays en développement [CNUCED, 2005].” Source: https://www.cairn.info/revue-autrepart-2006-1-page-19.htm
C’est effectivement ce qui s’est passé dans le cas de l’exil et du retrait des Galeries Lafayette du Morocco Mall de Casablanca. D’autres suivront le même trajet, une fois les possibilités de profit escomptes sont remis en cause par la conjoncture économique régionale ou internationale et les dividendes projetées sont devenues aléatoires vu les pertes financières enregistrées dans les transactions de change, de transfert et de convertibilité en monnaies fortes. Parmi ces facteurs pouvant altérer la valeur de la convertibilité et le départ des investisseurs tel que les Galeries Lafayette sont la perception des tenants du marché international financier vis-à-vis la stabilité à long terme, les perspectives nationales politiques et budgétaires et la politique de la banque centrale émettrice de ces monnaies fortes.
Ces dérobades des entreprises internationales n’est pas un phénomène nouveau ou propre au cas des pays en voie de développement tel que le Maroc. C’est une des raisons d’être de ces compagnies multinationales qui peuvent se permettre le luxe de n’être nullement loyal a aucune nationalité, même celle de leurs origines et de la localisation de leur quartier-général et leurs investisseurs. Cette “tare” des entreprises internationales et des entreprises tout court, que l’on appelle in the United States of America, “Corporate World ou bien juste Corporations” sont devenu un des sujets clés dans le débat des deux candidats démocrates durant les élections primaires pour la désignation du candidat du Parti Démocrate aux prochaines élections présidentielles après la fin du mandat de l’actuel Président Barack Obama.
En effet, Bernie Sanders
Actuellement la situation financière des pays dépendants de l’écoulement des matières premières et des ressources naturelles, tel que le Maroc, subissent le contre-choc de la dégradation des termes d’échange de leurs produits primaires par rapport à ceux ayant importés ayant une plus haute valeur ajoutée.
Plus cela change, plus c’est la même chose, on continue au Maroc de collecter les meilleurs que tous les pays se disputent leur arrivée, après McDonald au niveau de l’alimentation “high blood pressure and obésité garantie’ on s’attire le haut de gamme des collections du Boulevard Raspail, Jacques Tati, le prochain serait les Magasins Américains 99 cents et on renforcera notre intégration dans le marché international non plus “low cost” mais aussi “Morocco Low Class.”
On a crié sur tous les toits l’ouverture de Grand Morocco Mall de Casablanca comme un symbole digne de Dubaï style et la on a fait descendre l’ascenseur jusqu’à Tati. Cette poursuite de symboles de prestige et d’apparat afin de soigner son image à l’extérieur est contre-productive à tous les points de vue. En premier, elle déclenche un processus de justification d’une telle prétention que toute initiative pouvant redorer le même blason et consolider cette image de façade et cette chimère d’un pseudo take-off du Maroc devient attractive et poursuivie avec tous les dégâts et les pertes conséquentes. Le Morocco Grand Mall de Casablanca en est un des témoins et des vestiges de telles approches.
Le prochain vestige cherchant à renforcer cette option d’arrogance est effectivement le projet de la tour futuriste de 122 mètres sera construite à Casablanca par Bymaro, une filiale de Bouygues Bâtiment International et sera livrée en 2017. «Ultra Moderne, lumineuse et spectaculaire dans son design, la tour CFC est destinée à devenir le centre névralgique des affaires et de la finance régionale africaine », explique Bymaro dans un communiqué. Tout le Maroc est à acheter dorénavant même le nom de cette filiale de Bouygues le suggère: Bymaro = Buy Maroc.
et on veut construire la plus longue tour de l’Afrique et on oublie le parterre, le sol et nos racines nationales, eh oui a force de vouloir séduire le Nord et d’imiter le Nord on perd la boussole et on oublie le Sud, notre Sud, nos Provinces du Sud.
et en même temps nos enfants dans les campagnes marchent et restent debout dans des marécages de boue et de froid et nos enfants attendant d’aller à une école sans tables ni chaise et avec un tableau créé de toutes pièces. Eh oui, nos petits, nos enfants, nos élèves dans les campagnes lointaines demeurent figés dans la mémoire de l’oubli et dont les doigts gelés et transforment les débris de sacs de plastique pour en faire des vestes étanches contre le froid glacial des villages montagnards isolés dans la neige

En parallèle à cela, les écoles privées de renommée européenne goupillent dans nos villes distribuant des diplômes comme des croissants au beurre chaud, et dont le contenu éducatif fond au contact de toute réalité professionnelle. On forme des Ingénieurs d’Etat qui deviennent des marchands et des vendeurs pour des compagnies étrangères telle que USPS et ceux la sont relativement considérés comme ayant de la veine et bénéficiant de la pratique marocaine – Bak Sahbi wa Wassani Alique – Ce n’est pas ce que tu connais mais ceux que tu connais qui compte – comme un tremplin pour accéder à ces postes qui sont réservés aux USA aux individus qui n’ont même pas accéder à l’Université, les ratés et ceux qui ne peuvent se permettre de payer les prix exorbitants de l’éducation élitiste que nous imitons chez nous au Maroc.
Vous pensez que c’est une stratégie payante d’agir de la sorte?
Ou se trouve les raisons et les fondations d’une politique internationale de défense des acquis enregistrés par le Maroc dans tous les niveaux de son progrès?
Le Maroc pataugeait dans un bourbier sans fond. Toutes ces réalisations dont on fait l’écho dans la presse demeurent sujet à controverse et remis en cause par la place que le Maroc n’arrive pas à occuper sur la scène internationale comme un pays souverain dans ses frontières qui ne sont nullement disputes par qui que ce soit. Tant que le Maroc reste le sujet d’attaques sur ses propres bases nationales, toute autre réalisation quelque soit son étendue ou son domaine d’application, elle restera juste une question de prestige et non de consolidation de notre personnalité nationale souveraine respectée par les autres nations avec aucune remise en cause de nos frontières actuelles et futures. C’est en cela que le progrès et le développement se mesure.
Pour arriver à un tel niveau d’acceptation et d’imposition de respect parmi le concert des nations au niveau non seulement des organisations représentatives mais aussi au niveau des relations bilatérales, il faut que le Maroc, les pouvoirs publics accordent la priorité à un développement durable généralisé à toutes les régions sans exception ou sans favoritisme politicien et relationnel. Le Maroc doit affronter ses faiblesses et ses lacunes ainsi que ses retards avec une détermination nationaliste de libération et d’émancipation tournées vers la création et l’intégration de solutions locales, régionales et nationales basées sur l’apport et la contribution
Quand ces pseudo-leaders fantoches de paille et de papier, une fois qu’ils n’ont pas le script devant eux, ils révèlent leur authentique niveau d’incompétence et d’accaparement de positions qui leurs sont octroyé à travers un rouage de compérage et de relations qui leur facilitent l’accès à un tel emploi et une telle situation.
D’un autre côté, cette déclaration montre une fois de plus le manque d’initiatives préventives et de stratégie diplomatique et d’affaires internationales avec un suivi et une pro-active approche dans la mise en jour du calendrier international par nos chancelleries des affaires étrangères.
- 1) Un bureau spécialisé de promotion et de défense de notre intégrité territoriale devrait être créé et placé directement sous les directives royales
- 2) Des Attachés de Légation Territoriales Spécialisés dans notre Question du Sahara et qui seraient attachés à toutes les Ambassades, les organisations internationales et les associations partout dans le monde qui peuvent de loin ou de près être concerné ou touchant la question de notre souveraineté et notre intégrité territoriale.
On ne peut continuer à subir pour réagir, il faut anticiper sur les courants de l’opinion internationale, le cours des décisions et des avis des responsables internationaux et les directions prises par les États en ce qui concerne notre Sahara.
Il parait que l’on a rien appris de la dérive de Madame la Ministre des Affaires Étrangères de la Suède et on attend Godot encore. – (05/10/2015)
C’est notre diplomatie qui manque le rendez-vous. Certains changent de vestes, vendent leur Kabote mais ce Ban Ki-Moon, il n’est pas Japonais et il est en train de changer de Kimono et il y en a plein qui vont “Flip their Raincoat when they are on dry lands” et tenir les mêmes propos, il faut nettoyer devant sa porte avant de voir celles des autres.
Qu’est ce qu’on fait au niveau de notre propre stratégie d’anticipation, de promotion et de divulgation sur la question de notre souveraineté et intégrité territoriale.
Est ce qu’on organise des conférences internationales sur cette question avec des experts et des intervenants de plusieurs pays?
Est ce qu’on a créé un fond de ressources et d’archives consacrés à la question de la marocanité du Sahara que ces mêmes experts et chercheurs peuvent consulter et rédiger des ouvrages adéquats et conséquents sur cette question
On organise des festivals de musique, on paye des millions à des Jenounes comme Jennifer Lopez dont personne n’en veut ailleurs et on n’organise même pas des activités annuelles dans nos provinces sahariennes avec la participation des autres tribus environnantes et d’autres pays sahariens pour créer des soutiens régionaux à travers une communauté culturelle et sociale régionale aux pays limitrophes, incluant les descendants Maures parsemés dans les pays du Tchad, Mali, Guinée, Mauritanie et même au Sénégal.
Disposant de près d’un million de mètres carrés de bureaux, elle sera érigée par Casablanca Finance City (CFC) et s’étendra sur 320 hectares sur le site de Casa-Anfa, nous apprend le site spécialisé batiactu.com.
Dans le détail, la nouvelle tour disposera de 25 étages et six niveaux de parkings souterrains pour une superficie totale de 21.000 m². 7
Crise Énergétique, Nouveau Libéralisme et Éclatement des Alliances Régionales
Les Pétrodollars et le quadruplement du prix du pétrole avait effectivement rempli les caisses des Etats exportateurs du pétrole alors que les pays importateurs de l’occident traversèrent une crise sans précédent qui fut aggravée par leur propre acharnement interne et externe de se concurrencer sur le marché international, une phase de transition dont les grands contours.
La première « crise pétrolière » a commencé à l’automne 1973. Le quadruplement soudain des prix du pétrole sur le marché mondial a permis aux pays exportateurs de pétrole de faire des superprofits aux dépens des pays importateurs. Cela avait également d’énormes implications financières, car les pays exportateurs ne dépensaient qu’une petite partie de leurs revenus supplémentaires. En 1974, première année complète après le choc initial, l’excédent global du compte courant des principaux pays producteurs de pétroles s’élevait à 68 milliards de dollars (un tiers de leur PIB). Les principales contreparties à cet excédent étaient les déficits des pays industrialisés (31 milliards de dollars, soit 0,8% de leur PIB) et des pays en développement importateurs de pétrole (34 milliards de dollars, soit 10½% de leur PIB). Bien que ce contraste ait diminué au fil du temps, les pays exportateurs s’adaptant à la nouvelle situation ayant augmenté leurs dépenses, cette tendance générale a persisté jusqu’à la fin de la décennie.
Ainsi, les années 1974 et 1975 ont marqué la fin de la période dite des «trente glorieuses», celle d’un capitalisme relativement régulé, et, dans un même mouvement, l’entrée en récession. Pour y répondre s’est alors façonné, dans la décennie 1980, un nouvel agencement que l’on peut appeler capitalisme néolibéral.
Pétrodollars et Petro-Power dans le Moyen-Orient Arabe
L’administration du président Richard Nixon et les dirigeants américains précédents n’a pas observé une discipline fiscale et aggravé la conjecture internationale qui a touché en appuyant sur la valeur du dollar. Face à la détérioration de la balance des paiements, le Trésor américain est venu sous les attaques des institutions financières européennes qui ont exigé l’or pour leur argent. La Combinaison continue de ces facteurs internes et externes aurait pu conduire à la destruction de la monnaie américaine. En fait, les déficits excessifs de l’Amérique est devenue la motivation pour l’expansion internationale. Par conséquent, les États-Unis face à l’effondrement des accords de Bretton-Woods nécessaire pour stimuler la demande mondiale pour le dollar sans avoir à payer en or.
Selon l’accord, les États-Unis offrent une protection militaire pour les champs de pétrole de l’Arabie Saoudite. Le US a également accepté de fournir les Saoudiens avec des armes, et peut-être plus important encore, garantie une protection contre Israël.

L’équipe Nixon-Kissinger avait leur mandat pour le gouvernement saoudien comme suit: Les Saoudiens doivent accepter de prix l’ensemble de leurs ventes de pétrole en dollars américains seulement. (En d’autres termes, les Saoudiens étaient de refuser toutes les autres monnaies, à l’exception du dollar des Etats-Unis, à titre de paiement pour leurs exportations de pétrole). Les Saoudiens seraient ouverts à investir leurs excédents des recettes pétrolières en titres de créance américains. Grâce à cet accord, le système pétrodollar fournit au moins trois avantages immédiats aux États-Unis.
- Il augmente la demande mondiale de dollars américains
- Il augmente la demande mondiale pour les titres de créance américains
- Il donne aux États-Unis la possibilité d’acheter de l’huile avec une monnaie, il peut imprimer à volonté
En 1975, tous les pays de l’OPEP producteurs de pétrole avaient accepté le prix de leur pétrole en dollars et de tenir leurs recettes pétrolières excédentaires dans des titres de la dette publique des États-Unis en échange des offres généreuses par les États-Unis. Cet accord pétrodollar et le système connexe de recyclage des pétrodollars ont réintégré avec succès le dollar comme devise mondiale de faveurs et de préserver le dollar de l’effondrement compte tenu des déficits excessifs continuels aux États-Unis.
En outre, le système pétrodollar ont facilité l’accès à une richesse inédite qui a créé de grandes réserves de pétrodollars pour les gouvernements arabes conservateurs du Moyen-Orient. Le déluge de pétrodollars a permis aux exportateurs de l’or noir d’acheter des armes, étendre leur influence vers d’autres pays arabes et islamiques, pour dissuader toute dissension ou Progressiste gouvernements dans les pays voisins et à financer des conflits dans d’autres pays pour préserver leur propre version islamique et de leur propre orientation et identités ensoleillées.
Inégalités Sociales, Masse Salariale et Commerce International
La Banque Mondiale et les Inégalités Sociales

Dans un discours majeur au National Press Club à Washington le 10 octobre 2007, Robert Zoellick a formulé ce qu’il a décrit comme « six thèmes stratégiques à l’appui de l’objectif d’une mondialisation inclusive et durable » qu’il a proposé de guider les travaux futurs de la Banque Mondiale:
Premièrement, le Groupe de la Banque mondiale est confronté au défi d’aider à surmonter la pauvreté et à stimuler une croissance durable dans les pays les plus pauvres, en particulier en Afrique …
Deuxièmement, nous devons nous attaquer aux problèmes particuliers des États sortant d’un conflit ou cherchant à éviter l’effondrement de l’État …
Troisièmement, le Groupe de la Banque mondiale a besoin d’un modèle d’entreprise plus différencié pour les pays à revenu intermédiaire …
Quatrièmement, le Groupe de la Banque mondiale devra jouer un rôle plus actif dans la promotion des biens publics régionaux et mondiaux qui transcendent les frontières nationales et profitent à de nombreux pays et citoyens …
Cinquièmement, l’un des défis les plus notables de notre époque est de savoir comment soutenir ceux qui cherchent à faire progresser le développement et les opportunités dans le monde arabe …
Enfin, si le Groupe de la Banque mondiale possède certains des attributs d’une entreprise de financement et de développement, sa vocation est beaucoup plus large. C’est une institution unique et spéciale de connaissances et d’apprentissage. Il recueille et fournit des données précieuses. Pourtant, ce n’est pas une université – c’est plutôt un «brain trust» d’expérience appliquée qui nous aidera à aborder les cinq autres thèmes stratégiques. [Source: 29]
Au niveau géostratégique, les politiques de «confinement» et de neutralisation des courants de pensée qui pouvaient remettre en cause la prédominance des stratégies libérales de conquête des marchés internationaux avaient réussi à contrecarrer toutes les tentatives de création et de mise en place d’alternatives de développement économique fondées sur la modèle et une vision du Tiers-Monde.
Depuis le président Reagan, le libre-échange et les politiques libérales agressives ont aplani la résistance nationale et semé les graines sur le terrain de jeu mondial de la montée des oligopoles, des monopoles et des conglomérats dans les économies les plus avancées. En parallèle, les stratégies de conditionnalité à l’application des politiques libérales et de privatisation défendues par les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, le FMI et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, poussées à la gorge des « pays du tiers monde », ont contribué à directement dans l’augmentation de la pauvreté et des inégalités dans les économies en développement.
Ainsi, malgré l’avancée et la créativité de plusieurs Masters en développement économique, tels que G.Destanne de Bernis, François Perroux, le Suédois Myrdal, l’Argentin Prebisch et le Brésilien Furtado et le Hongrois Tibor Mende, le libéralisme a continué à naviguer et à survivre. toutes les réformes sociales même en recourant aux coups d’État, au boycott et aux actions de couverture sinon l’élimination pure et simple des dirigeants des mouvements non alignés ou de libération nationale économique.
Un travail de sape des militants nationalistes considérés comme de gauche a été entrepris tout au long d’une longue période dans le but de «purifier pure et simple» la résistance individuelle et les mouvements de masse de la remise en cause des fondements politiques et économiques, sociaux, culturels et même religieux. Libéralisme Made in l’ouest.
Dans les pays avancés, au lieu d’avoir des réglementations et une protection des forces économiques du marché, le principe de la réduction des prix et de l’accessibilité des biens pour les consommateurs a ensuite été défendu, permettant la montée de monopoles favorisés par des acquisitions, des fusions et des absorptions qui ont créé des entreprises dominantes qui ont étendu leur pouvoir dans les décisions politiques et gouvernementales tout en réduisant la concurrence et les revenus des États qui ont à la fois impacté le niveau de répartition et l’augmentation des inégalités et de la pauvreté parmi les masses populaires et ouvrières ainsi qu’au sein des pays sous-développés.
L’Asie de l’Est et du Sud-Est a poursuivi sa croissance rapide en maintenant des liens étroits avec l’économie mondiale encadrée par les besoins des pays d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord, facilitant le redéploiement des produits fabriqués dans les pays occidentaux qui, compte tenu de l’intégration internationale, étaient ainsi en concurrence sur leur territoire. propre marché par des produits locaux, régionaux et internationaux.
« En conséquence, le monde a été confronté à une situation économique mondiale difficile au début des années 1980 – une situation marquée non seulement par une inflation et un chômage élevés (déséquilibres internes) dans les pays développés, mais également par d’importants déficits des comptes. Balance courante des paiements (déséquilibre extérieur) dans de nombreux pays développés et en développement. En outre, la baisse de la demande dans les pays développés a entraîné une baisse des prix des produits de base et une détérioration des termes de l’échange pour de nombreux pays en développement qui dépendent des exportations de produits de base. Compte tenu de la situation économique difficile, de nombreux pays, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes et en Afrique, ont vu leur niveau d’endettement augmenter afin de maintenir la croissance économique.



En partie, le recyclage abondant des pétrodollars par les institutions financières des pays développés a contribué à l’augmentation de la dette des économies du tiers monde. La forte hausse des taux d’intérêt aux États-Unis d’Amérique pour lutter contre l’inflation au tournant de la décennie a augmenté le coût du service de la dette et provoqué des crises d’endettement dans de nombreux pays. ” En savoir plus sur …. Réflexion sur la politique de développement dans les années 1970 et 1980 -25 août 2017
Cette concentration des relations commerciales et industrielles a amené les pays en développement à considérer les institutions de Bretton Woods comme des clubs exclusifs de riches et comme des instruments pour faire respecter une conditionnalité politique injustifiée. Les institutions économiques multilatérales : l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont également fait l’objet d’une forte ambivalence.
Dans un tel contexte de pression institutionnelle internationale, l’ouverture et la libéralisation de l’économie se sont imposées comme une bonne politique et la voie lactée pour exiger l’intégration mondiale. Ainsi, le libéralisme allié à l’internationalisation de la division du travail et à une redistribution sélective et à la localisation des investissements étrangers était perçu comme la seule voie vers le succès et le progrès. Dès lors, l’acceptation du monde développé et de ses institutions financières par les pays tiers est devenue l’exemple à suivre et à adapter.
La réhabilitation des pays en développement a été tentée à travers les recommandations demandées par les groupes financiers internationaux. Les pays en développement ont poursuivi des stratégies qui ont conduit à des déséquilibres macroéconomiques et à une forte intervention de l’État. Les pays d’Amérique latine à revenu intermédiaire ont subi de graves chocs et ont été contraints de mettre en œuvre des réformes pour inverser les effets. Alors que l’Afrique est restée largement dépendante des largesses internationales. Les pays en développement doivent encore corriger les effets de ces handicaps et mettre en œuvre une politique de stabilisation et des mesures de relance, des balances des paiements et des réformes fondamentales du régime de change, la libéralisation et la privatisation.

D’autre part, le ralentissement économique des pays industriels avancés, accompagné de fortes fluctuations de la demande d’importations, a contribué aux difficultés économiques des pays les moins avancés (PMA), en particulier au début des années 1980 et à nouveau au début des années 1990.
Les pays fortement dépendants des exportations de matières premières ont été peu touchés, notamment les exportations de pétrole (guerre du Golfe). Même les exportateurs diversifiés ont également souffert, comme les pays exportateurs d’Asie de l’Est et du Sud-Est.
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En termes de développement des marchés financiers, le taux d’intérêt élevé qui prévalait au début des années 1980 a fortement augmenté le ratio du service de la dette, le service de la dette extérieure et a contribué à la crise de la dette.
En fait, transfert négatif pour toute l’Amérique latine en 1983 et resté ainsi dans les années 1990. Pour l’Afrique, le transfert net aux créanciers privés est devenu négatif en 1983, mais la dépendance à l’égard des prêts commerciaux a été moins prononcée, compensée par les flux publics. La politique courte est devenue le moyen de résoudre ces problèmes structurels.
Ouvrir la porte à l’intégration mondiale et aux effets de la crise international
Investissement étranger direct
Effets sociaux de la politique d’ajustement dans les PMA
Au cours des années 1980, la reconnaissance croissante des réformes est également devenue un tremplin pour le bailleur de fonds pour nourrir les PMA. L’examen fait partie du don. L’aide japonaise s’inscrit dans la tendance du « dialogue politique » entre donateurs et bénéficiaires.
En Afrique, le taux d’investissement, qui donne une indication des perspectives de croissance future, est tombé au niveau enregistré au milieu des années 1960 et dans certains pays n’est plus suffisant pour maintenir le capital de l’économie Stock.

Grosse bombe d’argent de billets de cent dollars avec une mèche chaude. Peu de temps avant l’explosion. Le concept de crise monétaire financière internationale
la Banque mondiale et le FMI et d’autres banques internationales ont exigé le paiement d’intérêts et le service de la dette, qui dans de nombreux cas représentaient 25% et plus de la valeur des exportations totales des économies endettées.
La littérature critique sur le Tiers-Monde tend désormais à rejeter la responsabilité de ces évolutions défavorables sur les programmes d’ajustement prescrits par le FMI ou la Banque mondiale, car ils nécessitent tous des coupes assez sévères dans les dépenses budgétaires et d’autres mesures pour freiner la demande et orienter moins économies développées vers les exportations, entraînant une baisse des salaires réels, une augmentation temporaire du chômage et la destruction de la capacité de production nationale. La mise en œuvre des programmes est également responsable de la montée des conflits internes et de la répression dans les sociétés en développement.
D’autre part, on lit souvent que démocratisation et ajustement sont inconciliables ou que seuls des régimes autoritaires sont capables d’exécuter des programmes typiques du FMI.
S’ensuit une spirale d’endettement dont les répercussions vont au-delà de la croissance économique et de l’équilibre des comptes extérieurs, elles se traduisent par une aggravation des conditions de vie des couches sociales déjà les plus pauvres des pays en développement. Pour cette raison, les pays donateurs ont généralement laissé les questions de conditionnalité politique entre les mains des institutions financières internationales. Source :
Economie Mondiale, Système Multipolaire et Sécurité Internationale
« Pendant des décennies, les spécialistes de la sécurité et de la politique internationales ont débattu de l’émergence d’un système multipolaire. Il est temps de reconnaître la dimension économique de ce concept. Après avoir assisté à la disparition du « deuxième monde » en 1989, lors de la chute du communisme, nous avons observé en 2009 la fin de ce qu’on appelait le « tiers monde » : nous vivons désormais dans une nouvelle économie mondiale multipolaire. qui évolue rapidement », a déclaré Zoellick lors d’un discours au Woodrow Wilson Center for International Scholars à Washington, rappelant que certains avaient qualifié l’ancien président des États-Unis d’« occasion manquée ». « Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir la même rhétorique géopolitique qu’avant. “
« La pauvreté continue de sévir et doit être combattue. Les états défaillants existent toujours et doivent être pris en compte. Les défis mondiaux s’intensifient et doivent être relevés. Cependant, nous devons aborder ces questions sous un angle différent », a déclaré Zoellick. « Les notions dépassées de pays développés et de tiers-mondes, de donateurs et de demandeurs, de leaders et de suiveurs ne correspondent plus à la réalité. » Déclaration faite le 14 avril 2010 par le président du groupe de la Banque mondiale Robert B. Zoellick.
Ainsi, les économies développées et en développement ont connu une augmentation des inégalités de revenus en leur sein depuis les années 1980. Le commerce s’est mondialisé au cours de la même période. De nombreuses études ont cherché à déterminer si la mondialisation a contribué à l’aggravation des inégalités. Pour ce faire, ils ont cherché à identifier les différents canaux par lesquels le développement du commerce international pourrait influencer la dynamique salariale [ [FMI, 2007 et Source]
Selon les estimations les plus récentes, 10 % de la population mondiale vivait avec moins de 1,90 dollar par jour en 2015, ce qui représente 734 millions de personnes. Ce taux a atteint près de 36 % en 1990, soit 1,9 milliard de personnes.
Mais cette tendance risque de s’inverser en 2020, en raison de la crise provoquée par la pandémie de COVID-19 (coronavirus) et de la chute des prix du pétrole. Les populations pauvres subiront le poids des conséquences, notamment les suppressions d’emplois, la baisse des envois de fonds des travailleurs migrants, la hausse des prix et la désorganisation des services d’éducation et de santé, entre autres.
Pour la première fois depuis 1998, les taux de pauvreté recommenceront à augmenter alors que l’économie mondiale entre en récession et que le PIB par habitant chute fortement. La crise actuelle menace d’effacer tous les progrès réalisés au cours des cinq dernières années. Selon une série d’hypothèses sur l’ampleur de ce choc économique, entre 40 et 60 millions de personnes supplémentaires tomberont dans l’extrême pauvreté (moins de 1,90 dollar par jour) en 2020 du fait de la pandémie, selon les estimations de la Banque mondiale. Le taux mondial d’extrême pauvreté pourrait augmenter de 0,3 à 0,7 point de pourcentage, pour atteindre environ 9 % en 2020.
Mais cette tendance risque de s’inverser en 2020, en raison de la crise provoquée par la pandémie de COVID-19 (coronavirus) et la chute des cours pétroliers. Les populations pauvres en subiront les conséquences de plein fouet, du fait des suppressions d’emplois, du déclin des envois de fonds des travailleurs émigrés, des hausses de prix et de la désorganisation des services d’éducation et de santé notamment.
En outre, la proportion de la population vivant avec moins de 3,20 dollars par jour pourrait enregistrer une hausse comprise entre 0,3 et 1,7 point de pourcentage et atteindre une fourchette basse de 23 %, soit en valeur absolue entre 40 et 150 millions de personnes supplémentaires. Enfin, la part de la population mondiale vivant avec moins de 5,50 dollars par jour pourrait croître dans une fourchette comprise entre 0,4 et 1,9 point de pourcentage, pour atteindre 42 % ou plus, ce qui représenterait entre 70 et 180 millions d’habitants. Il convient de noter que ces projections sont extrêmement volatiles et sujettes à de fortes variations d’un pays à l’autre (a).
Ainsi, les économies développées et en développement ont connu une augmentation des inégalités de revenus en leur sein depuis les années 80. Le commerce est devenu plus mondialisé au cours de la même période. De nombreuses études ont cherché à déterminer si la mondialisation avait contribué à l’intensification des inégalités. Pour ce faire, ils ont cherché à identifier les différents canaux par lesquels le développement du commerce international pourrait influencer la dynamique des salaires. [Globalization and within-country income inequality, FMI, 2007; Pavcnik, 2011] . Lire plus dans: Le commerce international accroît-il les inégalités?]
Le rapport de la CNUCED soulignait que la clé du succès serait de s’attaquer à une série de conditions préexistantes qui menaçaient la santé de l’économie mondiale déjà avant la pandémie. Il s’agit notamment de l’hyper-inégalité, des niveaux d’endettement insoutenables, de la faiblesse des investissements, de la stagnation des salaires dans les pays développés et de l’insuffisance des emplois dans le secteur formel dans les pays en développement. »La vraie préoccupation est que les inégalités étaient déjà là avant le COVID-19. Source:
Le COVID-19 nous a rappelé que nous ne les avons pas abordés après la crise financière mondiale. La promesse était de remédier aux inégalités, mais la plupart des pays occidentaux n’ont pas réussi à le faire », a déclaré M. Kozul-Wright. »Il faut se concentrer sur le plein emploi et les salaires dans les économies avancées. Les pays en développement ont besoin de soutien pour stimuler leur développement industriel […] Nous avo
Finance Internationale Propulsée par les Pétrodollars
Les exportateurs de pétrole ont dû décider comment utiliser leurs énormes excédents courants. Les chiffres d’investissement enregistrés formant cet excédent, indiquent que la majorité des fonds ont été placés sur un petit nombre de marchés bien établis. En 1974, plus de la moitié étaient placés sur des comptes bancaires et des instruments du marché monétaire (y compris des bons du Trésor à court terme) dans les pays avancés. Parmi les placements liquides aux États-Unis, les bons du Trésor représentaient moins d’un sixième du total, le reste étant placé dans des banques commerciales. Environ 25 milliards de dollars à long terme ont été accordés à des gouvernements et à des organisations internationales, ainsi que des titres d’État aux États-Unis et au Royaume-Uni. En général, ce schéma général a duré jusqu’à la fin des années soixante-dix.
Le contrecoup financier déclenché par les flambées des prix du pétrole des années 70 est survenu et fut aussi considéré comme le propulseur de la nouvelle expansion massive des flux de capitaux internationaux. Cette internationalisation du capital financier prit la relève de celle ayant commencé à la fin des années 60 qui fut favorisée par la déréglementation et l’essor nouveau des marchés de l’euro-monnaie. De ce fait, la crise pétrolière de 1973-1974 a renforcé ce mouvement, alimentant ces marchés par d’importantes entrées de liquidités connues comme les pétrodollars. À ce stade, les banques en Europe et dans les centres financiers offshore moins réglementés étaient bien mieux préparées à accepter et à placer des dépôts libellés en dollars et d’autres passifs liquides.
L’autre facteur facilitateur était la faiblesse de la demande globale dans les pays industrialisés, ce qui obligeait les banques de ces pays à rechercher d’autres débouchés rentables pour les pétrodollars que les exportateurs de pétrole leur fournissaient. De nombreuses banques confrontées à ce dilemme se sont tournées vers de nouveaux marchés où la demande de crédit était forte, notamment en Amérique latine, en Afrique et dans d’autres pays en voie de développement. Source:
Hausse tendancielle du taux de profit dans le revenu national
Dès la récession de 1967 aux Etats-Unis, le taux de profit a commencé à baisser et a chuté de façon continue jusqu’au début des années 1980. En faisant baisser la part des salaires, le tournant néolibéral permet alors de restaurer la rentabilité des entreprises, moyennant une série de changements qui vont alimenter la prochaine crise qui dépasse les frontières des pays avancées. Au cours des années 80, les différences entre pays non occidentaux et pays du tiers monde sont devenues évidentes en ce qui concerne les changements économiques et les progrès au niveau de la participation à la nouvelle division industrielle du travail et de la mise en œuvre de la stratégie industrielle.

En partie, le recyclage abondant des pétrodollars par les institutions financières des pays développés a contribué à l’augmentation de l’endettement des économies du tiers monde. La forte hausse des taux d’intérêt aux États-Unis d’Amérique pour lutter contre l’inflation au tournant de la décennie a augmenté le coût du service de la dette et provoqué des crises de la dette dans de nombreux pays. ” En savoir plus sur…. Réflexion sur la politique de développement dans les années 1970 et 1980-25 août 2017
L’Asie de l’Est et du Sud-Est a continué de croître rapidement en maintenant des liens étroits avec l’économie mondiale encadrée par les besoins des pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, facilitant le redéploiement des produits fabriqués dans les pays occidentaux qui, à la lumière de l’intégration internationale, étaient ainsi en concurrence au sein de leur propre marché de produits locaux, régionaux et internationaux.
Cette concentration du commerce et des relations industrielles a amené les pays en développement à considérer les institutions de Bretton Woods comme des clubs exclusifs des riches et comme des instruments pour faire appliquer une conditionnalité politique injustifiée. Institutions économiques multilatérales: l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont également fait l’objet d’une ambivalence substantielle.

«En conséquence, le monde a été confronté à une situation économique mondiale difficile à l’entrée des années 80 – une situation marquée non seulement par une inflation et un chômage élevés (déséquilibres internes) dans les pays développés, mais également par d’importants déficits de comptes. Balance des paiements courante (déséquilibre extérieur) dans de nombreux pays développés et en développement. En outre, la baisse de la demande dans les pays développés a entraîné une baisse des prix des produits de base et une détérioration des termes de l’échange pour de nombreux pays en développement qui dépendent des exportations de produits de base.
Compte tenu de la situation économique difficile, de nombreux pays, en particulier en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique, ont vu leur endettement augmenter dans un effort pour maintenir la croissance économique. De même, le ralentissement économique dans les pays industrialisés avancés, accompagné de fortes fluctuations de la demande d’importations, a contribué aux difficultés économiques des pays les moins avancés, en particulier au début des années 80 et à nouveau au début des années 90.
Dans un tel contexte de pression institutionnelle internationale, l’ouverture et la libéralisation de l’économie se sont imposées comme une bonne politique et la Voie lactée pour exiger l’intégration mondiale. Ainsi, le libéralisme allié à l’internationalisation de la division du travail et à une redistribution et une localisation sélectives des investissements étrangers était considéré comme la seule voie vers le succès et le progrès. Par conséquent, l’acceptation du monde développé et de ses institutions financières par les pays tiers est devenue l’exemple à adapter et à suivre.
La réhabilitation des pays en développement a été tentée grâce aux recommandations demandées par les groupes financiers internationaux. Les pays en développement avaient mis en œuvre des stratégies qui entraînaient des déséquilibres macroéconomiques et une forte intervention de l’État. Les pays d’Amérique latine à revenu intermédiaire ont subi de graves chocs et ont été contraints de mettre en œuvre des réformes pour en inverser les effets. Alors que l’Afrique est restée largement dépendante des largesses internationales. Les pays en développement doivent encore corriger les effets de ces handicaps et mettre en œuvre une politique de stabilisation et des mesures de relance, des balances des paiements et des réformes fondamentales du régime de change, la libéralisation et la privatisation.
Les pays fortement dépendants des exportations de matières premières ont été peu affectés, en particulier les exportations de pétrole (guerre du Golfe). Même les exportateurs diversifiés ont également souffert, comme les pays exportateurs d’Asie de l’Est et du Sud-Est.
En ce qui concerne le développement des marchés financiers, le taux d’intérêt élevé qui prévalait au début des années 80 a fortement augmenté le taux du service de la dette, le service de la dette extérieure et a contribué à la crise de la dette.

Les Reaganomics ont traversé la frontière sud et ont débarqué la crise mexicaine d’août 1982, (nationalisation des banques et plus de dollars changés, transition entre Portillo et l’administration de Madrid). Une forte contraction des prêts s’est produite après la crise mexicaine. De laMadrid a suivi une politique néolibérale faisant face au voisin du Nord, le Reaganomics. Au Mexique, le nouveau président M. de La Madrid avait hérité d’un pays au bord de la banqueroute avec une dette extérieure de 85 milliards de dollars. Pour tenter de limiter les dégâts il avait imposé d’emblée de sévères mesures d’austérité.
La crise monétaire au Mexique était fondamentalement un problème de gestion monétaire à court terme, a déclaré Mahathir Mohamed de Malaisie. En outre, le Mexique traversait une frontière d’élimination politique telle que l’assassinat de Jose Francisco Ruiz Massieu, ancien gouverneur qui était secrétaire général du Parti révolutionnaire institutionnel au pouvoir, ou PRI, a été abattu dans une rue animée de Mexico, le 28 septembre 1994. Le meurtre s’ajoute aux chocs sanglants d’une année électorale qui avait déjà été caractérisée par l’incapacité du régime à contenir les pitreries violentes d’une poignée de soulèvement par le zapatiste considéré comme des « bandits en lambeaux au Chiapas et l’assassinat du premier candidat présidentiel du PRI, Luis Donaldo Colosio.

La crise de la dette des années 80 a entraîné de graves récessions dans presque tous les pays d’Afrique et d’Amérique latine. La Banque mondiale et le FMI de concert avec d’autres institutions financières internationales ont fait danser l’Afrique sur leurs propres mélodies et airs désastreux et le FMI est donc l’une des institutions les plus controversées qui avait aggravé la politique publique et poussé les pays africains à accentuer les problèmes sociaux. et les déficits financiers, l’Afrique continue de payer un prix élevé pour les politiques de conditionnalité imposées par la Banque mondiale et le FMI.
Pour inverser les déficits de la balance courante, qui ont forcé des ajustements du taux de change réel, les années 80 ont vu une dévaluation dramatique et des changements dans les régimes de change dans les pays en développement. Toutes les régions, à l’exception de l’Europe, ont connu une stagnation des exportations pendant la récession mondiale au début des années 80 et à nouveau en 1985-86. En conséquence, des politiques d’ajustement macroéconomique sont devenues nécessaires, telles que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les dépenses publiques réelles, à augmenter les recettes, à ralentir la croissance des salaires et à contrôler la croissance de la masse monétaire, généralement par biais ou avec pour effet d’augmenter l’intérêt réel.
Par conséquent, les pays en développement en difficulté ont été confrontés à de fortes pressions pour éviter les défauts de paiement et mettre en œuvre un assainissement budgétaire, souvent imposé par les conditions d’obtention d’un soutien financier. Cela a exacerbé le coût et la durée de la crise. L’accent a été mis sur l’austérité et la révision rapide du budget, et les coûts sociaux et économiques élevés sont souvent négligés. Les gouvernements ont subi des pressions pour réduire les dépenses sociales et investir dans les infrastructures dans le cadre du processus d’ajustement, qui a eu des effets à long terme. Après 1987, la croissance des exportations a repris et les exportations asiatiques ont été fortes, relançant l’hémisphère occidental, qui s’est redressé. En Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique, il a fallu plus d’une décennie pour que l’économie se redresse, et depuis lors, les années 80 ont été qualifiées de décennie perdue de développement.
En Afrique, le ratio d’investissement, qui donne une indication des perspectives de croissance future, est tombé au niveau enregistré au milieu des années 60 et dans certains pays n’est plus suffisant pour maintenir le capital de l’économie Stock. Dans les pays les plus endettés, les salaires réels sont désormais inférieurs à ceux de 1982 (38% de moins au Mexique et 21% de moins au Brésil) et le chômage a augmenté en raison du ralentissement de la croissance économique.
Effets de la crise et des politiques d’ajustement sur l’économie informelle
Depuis le début de la crise de la dette, les pays du tiers monde, et en particulier les pays les plus endettés d’Afrique et d’Amérique latine, ont connu dans certains cas une grave détérioration des conditions sociales, un niveau croissant de pauvreté absolue, un effondrement partiel de la situation sociale. et infrastructure physique, augmentation de la criminalité et troubles internes qui ont entraîné a la fois une poussée de l’économie informelle comme un palier et un substitut au manque d’opportunités d’emploi, au et au rétrécissement des salaires et du marché du travail. Le revenu par habitant des pays endettés a chuté d’un septième depuis 1980 et celui des pays d’Afrique subsaharienne d’un quart?
En fait, un transfert négatif se déroula pour toute l’Amérique latine en 1983 et durant le reste dans les années 90. Pour l’Afrique, le transfert net aux créanciers privés est devenu négatif en 1983, mais la dépendance aux prêts commerciaux a été moins prononcée, compensée par les flux officiels. La politique courte est devenue le moyen de résoudre ces problèmes structurels.
Ouvrir la porte à l’intégration mondiale et aux effets de la crise internationale

Parmi les États industrialisés avancés, l’agenda pour une intégration plus approfondie est ambitieux, ce qui inclut l’harmonisation des normes avec la coordination des politiques macroéconomiques. En fait, c’est le secteur de la Recherche et Développement dans des domaines technologiques avancés à forte valeur ajoutée que la différence et les écarts se sont creusés même au sein des groupes de pays développés en termes de compétitivité internationale de leur produit et de niveau de croissance économique. Dans le même temps, cette compétitivité internationale a eu des ramifications et des répercussions sur les pays en développement, conditionnant ainsi une trajectoire d’ajustement pour leur course effrénée à ajuster leurs économies en fonction des demandes des pays industriels avancés.
Ces demandes se sont largement concentrées sur le cadre législatif pour le traitement des investissements directs étrangers dans les pays en développement et Subcapitalistes. L’amélioration du climat des investissements étrangers était donc généralement liée aux changements réglementaires plus larges nécessaires pour aligner les pratiques nationales sur celles des pays industrialisés avancés. Pour cette raison, les règles régissant ces investissements sont considérées comme une composante du programme d’intégration profonde basé sur un ajustement structurel des politiques nationales autour d’une norme négociée.

La libre circulation des biens et des capitaux (et non de la main-d’œuvre) est assez bien acceptée dans les États industriels avancés ainsi que les mécanismes compensatoires qui atténuent les coûts sociaux associés à une économie ouverte. Dans les pays en développement, en revanche, les coalitions nationales favorables à une position plus ouverte de l’économie mondiale n’étaient généralement pas consolidées.
Au cours des années 1980, les différences entre les pays non-occidentaux et les pays du tiers-monde se sont manifestées en matière de
mutations économiques et de progrès au niveau de la participation à la nouvelle division industrielle du travail et de la mise en œuvre de la stratégie industrielle.

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Les dépenses publiques ont baissé de 18% dans les pays endettés et les investissements publics ont été réduits de 35%, compromettant les perspectives de croissance et entraînant une dégradation des indicateurs sociaux. Par exemple, la plupart des pays en développement réduisent leurs dépenses de santé et d’éducation et réduisent la qualité des services publics dans ces domaines. Les dépenses d’éducation par habitant en Amérique latine sont maintenant inférieures au début des années quatre-vingt et les dépenses en capital des établissements d’enseignement ne représentent plus qu’une fraction de ce qu’elles étaient. Il en va de même pour les services de santé, avec pour conséquence que la baisse de la mortalité infantile dans les pays tiers du monde s’est ralentie et que la mortalité mondiale est à nouveau légèrement en hausse.
La Banque mondiale et le FMI estiment que l’ajustement structurel, comme l’ouverture et la libéralisation des échanges, les régimes réglementaires et d’autres réformes, peut profiter aux pays les moins avancés. L’ingérence des organismes internationaux de prêt et leur diktat imposé aux économies sous-développées et moins développées ont contribué à façonner un statut et une constitution sous-capitalistes pour les pays endettés et à s’intégrer dans le circuit mondial du prêt international.
ns besoin de politiques d’emploi et de salaires appropriées, mais nous aurons également besoin de politiques sociales appropriées », a-t-il ajouté.

1) Stratégie de développement durable 2014-2017.
2) Ezra Suleiman: Les limites du patriotisme économique, Le Figaro, 15/10/2007.
3) Marie-Françoise Delaite et Jacques Poirot: Patriotisme économique et développement durable, Economic patriotism and sustainable development.
4) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Brésil: le Défi de “l’interdependance responsable” Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/
5) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Brésil: le Défi de “l’interdependance responsable” Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/
- http://www.cbsa-asfc.gc.ca/agency-agence/reports-rapports/sds-sdd/sds-sdd-14-17-fra.html
- http://www.sante-environnement-travail.fr/actualite.php3?id_article=5144
6) Fatima Faouzi, 2008, la libéralisation du marché financier marocain et son impact sur l’intermédiation bancaire, Mémoire, Université Kaddi Ayad)
7) Youssef El Wazani et Malika Souaf: 2006, La création d’emplois par les investissements directs étrangers au Maroc : un apport limité à la réduction du chômage et des flux migratoires, Autrepart 2006/1 (n° 37), 186 pages
Réflexion sur la politique de développement dans les années 1970 et 1980 -25 août 2017
[FMI, 2007 ; Pavcnik, 2011] . Lire plus dans: Le commerce international augmente-il les inégalités ?
Martin ANOTA
FMI (2007) , « Mondialisation et inégalités », in World Economic Outlook , chapitre 4, octobre.
HELPMAN, Elhanan, Oleg ITSKHOKI, Marc MUENDER & Stephen REDDING (2012) , « Commerce et inégalités : de la théorie à l’estimation », in VoxEU.org , 20 mai.
PAVCNIK, Nina (2011) , « Mondialisation et inégalités de revenus à l’intérieur des pays », in Making Globalization Socially Sustainable , rapport de l’OIT et de l’OMC, chapitre 7, septembre.
Said El Mansour Cherkaoui Oakland California – USA 15 Janvier 2021
Sciences Po, Grenoble
Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine, Paris
Université de la Sorbonne, Paris III
Changing World Economy

During the 1980s, the differences between non-Western countries and Third World countries became evident with regard to economic changes and progress at the level of the participation in the new industrial division of labor … Continue to read.