Industrie de Guerre et son Impact Social en France

ON N’EST PAS ENCORE SORTI DU MOULIN DU PROFIT PAR LA GUERRE, PLUS CELA CHANGE PLUS CELA CONTINUE D’ÊTRE LA MÊME CHOSE SI CE N’EST PIRE, BONJOUR LA VIOLENCE – LA DÉFENSE AU REVOIR HASTA LA VISTA PAZ

L’Industrie de Guerre et son Impact Social en France
On ne peut pas promouvoir la guerre autour de soi et tout ailleurs et avoir la paix dans ses foyers et au sein de ses propres frontières. On vend les armes aux étrangers, on enterre ses citoyens comme dividendes du profit réalisé par l’industrie des armes de guerre: “On récolte ce que l’on sème”
Exportation d’Armes: Une Industrie Échappant a la Crise et Créatrice de Crise Humaine:


What goes around, comes around – “On récolte ce que l’on sème”
La France en tant qu’Etat a poursuivi des actions hasardeuses et intolérables au niveau international et continue de faire partie du club et du bloc qui maintient une politique diplomatique d’ingérence et d’intervention militaire, y compris dans les pays qui étaient dans ses propres colonies. La France a aussi participe directement au sein de coalition internationale sous l’égide des Etats Unis dans l’envahissement et le bombardement aérien des pays du Tiers-Monde, en premier les pays de croyance musulmane et cela malgré que l’Islam est actuellement la deuxième religion en France.
En conduisant une telle diplomatie de la guerre, l’Etat Français faisait fi de l’existence d’une communauté musulmane citoyenne en France qui est sensible et expose aux conséquences de ces attaques extérieurs contre des pays musulmans. Dans cette faillite du respect de la croyance religieuse par l’Etat Français réside les premières semences pour éclosion d’une réaction violente locale comme forme de dénonciation ou de vengeance. Pour ne citer que de récents engagements de la France, voila quelques éléments de référence dans la politique agressive poursuivie par la France dans ses rapports avec les pays musulmans:
“À la suite des attentats du 11 septembre 2001, les nations membres de l’OTAN ont mis en œuvre pour la première fois l’article 5 du Traité de l’Atlantique nord, et la France, bien que non contrainte par ce traité, a décidé d’engager ses forces armées au côté de l’OTAN.
Par rapport a l’ invasion style Cow-boy en Irak, le nouveau président français Sarkozy autorisa la participation de l’armée française en Afghanistan ou elle participa dans la guerre dés fin 2001 dans deux opérations internationales distinctes : la force internationale d’assistance et de sécurité (ISAF) sous commandement de l’OTAN et l’opération Enduring Freedom sous commandement américain. En 2010, elle est quatrième contributrice de la coalition. Les forces combattantes sont retirées fin 2012.
En dépit de l’accentuation de la concurrence au niveau internationale, les exportations françaises marquent une progression de près de 18 % des prises de commandes par rapport à 2013, représentant 8,2 milliards d’euros pour l’année 2014. Cette réussite est le fruit de l’implication complète des services de l’État et du ministère de la Défense aux côtés de tous les acteurs industriels réunis au sein de l’équipe France. Les exportations d’armement constituent une garantie essentielle de l’autonomie de la France en maintenant la capacité du pays à répondre aux futurs besoins d’équipements de ses armées. [... Les excellents résultats 2014 contribuent à la préservation de la base industrielle et technologique de Défense (BITD) tout en apportant une contribution décisive au commerce extérieur du pays.

Stimuler la demande pour l’industrie de guerre, c’est promouvoir les conflits et même y participer pour démontrer et prouver la qualité de sa puissance de feu. Pour cela, l’Etat-Major Français continua de guerroyer en Afghanistan, bombarder la Libye, envahir le Tchad, le Mali. l’Afrique Centrale, la Cote d’Ivoire, bombarder la Syrie et prêter main forte contre les Yemenis et par la suite s’attendre a une réjouissance des masses musulmanes et progressistes dorénavant conscientes des enjeux comme des réels acteurs de ces manigances tronquées.
Tous ces foyers de tensions et d’intervention maintenu et approvisionnes par l’industrie des armements a permit a la France de se classer 5eme dans les exportations des armes de guerre et cela de par le monde, recevant ainsi plus de huit milliards d’euros de commandes en 2014, ce résultat fut « le meilleur jamais enregistré », ce dont se félicitait le gouvernement.
En effet, toutes ces exportations se font sous le contrôle du gouvernement. Les décisions sur ces ventes et exportations sont prises par le Premier Ministre, sur avis de la commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre, composée des ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Économie.

Des fois, c’est le gouvernement qui opère comme le promoteur de telles ventes d’armes de guerre et cela qu’importe est la nature ou la couleur politique du régime siégeant dans le pays acheteur. Ce que l’on revendique comme défenseurs de la démocratie et de la liberté prend le dernier rang lors des transactions et les négociations pour les ventes des armes de guerre.
Ces manquements aux principes nationaux ne sont pas les seules entorses, la France est liée par des accords internationaux a respecter certains embargos et de ne pas entretenir ni conduire de telles transactions commerciales d’armement avec certains pays déclarés persona non grata par les instances juridiques et internationales.
Le commerce des armes doit respecter une série de règles internationales. Des pays comme la Côte d’Ivoire, la Libye, l’Iran ou la République centrafricaine sont par exemple sous embargos décidés par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le Soudan, le Soudan du Sud, la Syrie, la Chine sont sous embargo de l’Union européenne. Malgré toutes ces règles, le gouvernement Français promet et conduit les ventes d’armes a ces mêmes pays. En somme, l’importance de l’industrie des armes de guerre est la seule qui porte une veste porte balle et devient ainsi étanche a toutes les crises, elle n’en connait pas et le gouvernement Français lui administre des doses contractuelles qui la rend plus immune a toutes sortes de crise ou de dépression.
Entre temps, pour atténuer le sens de culpabilisation envers de telles entorses et contradictions organiques, Paris est plutôt dans une logique de soutien aux exportations. C’est que « les exportations de défense sont nécessaires à la préservation de notre base industrielle et technologique de défense », écrit le gouvernement.
« Et pourtant, ces ventes se font au nom de la France. En tant que telles, elles impliquent les Français. » déclarait Patrice Bouveret, président de l’Observatoire des armements. Dans les faits, les considérations pour les citoyens sont complètement absentes tant au niveau de la France qu’au niveau des prochaines victimes des théâtres de guerre civile, d’invasion et de querelles régionales et sur les scènes de conflits ou ces armes françaises vont jouer un rôle meurtrier.
L’Impact des Engagements Militaires a l’Etranger sur les Libertés en France:
Ces aventures guerroyeuses vont se faire accompagner par des attaques sur les droits des citoyens Français. En effet, les partis politiques occupant l’Etat optent pour la répression de leur propre population sans tenir en compte que leurs les ancêtres se sont mis sur les barricades et ont mis leur corps dans le feu pour extraire des lois égalitaires, équitables. Leurs sacrifices ont imposé des droits démocratiques pour leur propre protection contre les pouvoirs absolus et obsolètes des régimes féodaux et dictatoriaux ayant jalonnés l’évolution de l’Histoire Institutionnelle de la France. Les partis politiques au pouvoir en France eurent une décadence de leur mémoire et appliquèrent les méthodes des Cow Boys qui ont fait prévaloir le Patriotic Act au détriment des libertés individuelles sous prétexte de l’imminence terroriste d’obédience islamique. La France prit la relève dans cet élan et 62 lois sécuritaires furent votées entre 2002 et 2012 et il aura encore d’autres plus contraignantes que les précédentes vu les récentes tragédies de Paris.
“Depuis 2002, de nombreuses lois sécuritaires ont été votées en France, pour la plupart par la droite. Elles affaiblissent les droits du justiciable, augmentent les pouvoirs de la police et des procureurs tout en diminuant ceux du juge, renforcent la surveillance et le fichage des populations, réduisent les libertés publiques, alourdissent les peines, créent des nouveaux délits, s’attaquent à la justice des mineurs en l’alignant sur celle des adultes et transforment des institutions telles que l’école, le travail social ou la psychiatrie.”
L’Etat Français avait donc ouvert deux fronts de nature répressive. Au niveau national, c’est la remise en cause des droits acquis et l’instauration d’un Etat Policier place au dessus des libertés antécédentes accordées aux citoyens. De telles restrictions affectent en premier les minorités et les descendants des populations immigrées qui sont déjà dans des situations précaires ou ayant déjà purgé des peines d’emprisonnement ou tout simplement ayant eu quelques mèches et démêlés avec la justice française.
Au niveau international, les résolutions ne sont point poursuivies ou encouragées pour les conflits latents ou existants. Les tensions sont plus rentables que les guerres totales. Pour cela, une certaine passivité des puissances occidentale tend a laisser la situation se dégénérer sans qu’il y est un vainqueur. Enfin, le maintien d’un équilibre dans la faiblesse des pays en dispute ou belligérants procure une surenchère dans leur armement. Ils deviennent ainsi des acheteurs réguliers sur le marché international des armes. Une course a l’armement s’installe entre eux avec le regard joyeux si ce n’est un encouragement de la part de leur premier fournisseur. Cela ne s’arrête pas au niveau de ces deux pays potentiellement conflictuel, pas du tout, puisque leurs voisins limitrophes vont être en quelque sorte contaminés par la fièvre de l’armement.
Quelques sources bibliographiques:
Rapport d’information de l’Assemblée national, de 2014, sur « Le dispositif de soutien aux exportations d’armement »
Rapport 2015 au Parlement sur les exportations d’armements de la France.
Mise a jour et réactualisation de ce article:

Économie de guerre : les 5 chantiers pour « produire plus et plus vite »
Direction : Ministère des Armées / Publié le : 09 février 2023

Alexandre Lahousse lors du point presse du ministère des Armées, 9/2/23 – © CH Christian Hamilcaro/Ministère des Armées
Le chantier « économie de guerre » doit être compris comme une conséquence et une leçon du conflit en Ukraine. Comme le prescrit la Revue nationale stratégique 2022, présentée par le Président Macron en novembre dernier, il est désormais essentiel que l’outil industriel s’organise « pour soutenir un effort de guerre dans la durée, en cas de nécessité pour les forces armées ou au profit d’un partenaire ». Les capacités de production de systèmes d’armes, de munitions et de maintien en condition opérationnelle doivent donc évoluer pour répondre aux besoins d’un éventuel engagement dans un conflit majeur.
Pour mener cette entreprise tentaculaire, la Direction générale de l’Armement (DGA), en lien avec les autres entités du ministère des Armées et les industriels, s’est attaquée à cinq chantiers prioritaires.
1er chantier : visibilité pour les industriels
« Le but est que l’industrie puisse investir à long terme sur son outil de production », indique Alexandre Lahousse, le chef du service des affaires industrielles et de l’intelligence économique de la DGA. A ce titre, la future loi de programmation militaire (2024-2030) va offrir aux industriels de la base industrielle et technologique de défense (BITD)* une visibilité sur sept ans. Les contrats de longue durée qui portent sur une liste d’équipements de première nécessité en cas de conflit de haute intensité s’inscrivent dans cette optique. Alexandre Lahousse pointe également la nécessité de « partager et de faire ruisseler cette visibilité » entre tous les acteurs de la chaîne de production, notamment les PME sous-traitantes afin de monter en puissance conjointement.
2e chantier : simplification
« Ce qui est simple se produit mieux », rappelle Alexandre Lahousse. L’objectif est donc de démarrer cette simplification dès l’expression du besoin et d’effectuer en amont, avec les industriels, les armées et la DGA une « analyse de valeur ». Cette dernière consiste à passer en revue les exigences, à les chiffrer et à évaluer l’impact en termes de délais et de coûts. L’objectif visé est « de réduire de 20 % le niveau d’exigence afin de simplifier le travail de l’industriel », estime Alexandre Lahousse. Ces dispositions entraînent, de facto, moins de justifications et sous-entendent « un partage du risque entre l’État et l’industrie ».
3e chantier : sécurisation des chaînes d’approvisionnement
Les délais d’approvisionnement et de chaîne de sous-traitance représentent aujourd’hui plus de 50 % des délais de production globaux. « La bataille des délais se gagnent donc dans la maîtrise des chaînes de sous-traitance », souligne Alexandre Lahousse. A cet égard, 4 % des 4 000 entreprises de la BITD ne seraient pas en mesure d’accélérer la production et constituent de fait des goulets d’étranglement. Elles vont donc être l’objet d’études pour que des réponses adaptées soient apportées.
Plusieurs leviers sont également à l’étude pour limiter les dépendances étrangères. Parmi eux, la constitution de stocks de prévoyance, notamment sur les matières premières, ou encore la multiplication des sources étrangères d’approvisionnement quand elles sont uniques et, si cela n’est pas possible, la relocalisation des activités concernées en France.
4e chantier : recrutement
L’attractivité de l’industrie de défense est essentielle pour mettre « des gens derrière les machines », insiste Alexandre Lahousse. L’accent va donc être mis sur la communication auprès des jeunes générations ainsi que sur les compétences critiques. Les métiers de soudeur ou d’ajusteur en mécanique sont par exemple fortement demandés par les industriels. Un dialogue avec les entreprises, les écoles de formation et le ministère de l’Éducation nationale va être engagé à ce sujet.
5e chantier : financement
« Le modèle fondateur d’une entreprise est de pouvoir lever des fonds pour investir », relève Alexandre Lahousse. « Il est donc essentiel pour nous de garantir l’accès aux financements privés pour les entreprises de la BITD », ajoute-t-il. Dans cette optique, le ministère des Armées travaille depuis un an à la mise en place d’un réseau de référents bancaires pour mieux dialoguer avec les établissements bancaires. En parallèle, plusieurs initiatives sont en cours pour favoriser les investissements dans les secteurs de la défense, y compris au niveau européen.
*Ensemble des entreprises de défense qui fabriquent les équipements pour les armées.
« Remettre la capacité à produire au cœur de nos préoccupations » : face au conflit lancé par la Russie en Ukraine, l’industrie de défense française est entrée depuis plusieurs mois en « économie de guerre ».
Un dossier du magazine Esprit défense.
Economie de guerre : produire plus et plus vite, le défi ! | Ministère des Armées
A l’occasion du point presse hebdomadaire du ministère des Armées, le chef du service des affaires industrielles et de l’intelligence économique de la DGA a présenté un premier bilan des actions menées en faveur de l’économie de guerre. Alexandre Lahousse a notamment dévoilé les cinq chantiers en cours pour accélérer la cadence de production. Éclairage.
Économie de guerre : les 5 chantiers pour « produire plus et plus vite » | Ministère des Armées